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En sport, un processus aérobie nécessite un apport d’oxygène tandis qu’un processus anaérobie se produit sans apport oxygène.

Pour produire un mouvement, nous utilisons les muscles qui ont besoin d’énergie pour se contracter.

L’énergie des muscles provient des aliments que nous mangeons. La digestion permet leur assimilation et la création de substrats énergétiques.

La molécule adénosine tri-phosphate (ATP) stocke l’énergie mais nos réserves sont limitées. Tout l’enjeu est de pouvoir re-produire de l’ATP en sollicitant des filières énergétiques différentes :

  • la filière anaérobie alactique     (utilisation de la créatine-phosphate sans oxygène) pour des efforts très courts (inférieurs à 15 secondes) et très intenses (sprint court, lancers et sauts). Cette filière s’épuise au bout de quelques secondes et ne produit pas déchet.

  • la filière anaérobie lactique (utilisation des glucoses sans oxygène) pour des efforts inférieurs à 1 minute et d’intensité élevée (200, 400 voire 800 m). Cette filière s’épuise au bout de 2 à 3 minutes et produit des déchets (le lactate).

  • la filière aérobie (utilisation les glucides et les lipides en présence de suffisamment d’oxygène) pour des efforts longs ou très longs, d’intensité peu élevée à modérée. Cette filière peut alimenter les muscles plusieurs heures et produit des déchets faciles à éliminer.

Suivant l’effort que nous fournissons (long, court, intense, peu soutenu, etc), nous utilisons ces 3 filières énergétiques de manière exclusive ou complémentaire.

L’entraînement (à des allures ou des intensités variables) permet de développer le rendement des filières énergétiques.

Sources :

Définition de la Vma par Marc Récoché

Les 100 notions clés de l’entraînement et de la nutrition en trail par Pascal Balducci

Couloir4.com par Christophe Mathieu

https://youtu.be/RFe8WoZhYEg par Cindy Lord