On lit et on entend tout et son contraire sur les étirements.
D’où ces interrogations :
Faut-il en faire ?
Si oui, quand ?
Avant ou après une séance (ou une compétition) ?
Servent-ils la performance, la récupération, le bien être de l’athlète ?
Combien de temps ?
Etc.
Des études montrent que les étirements statiques réalisés à l’échauffement ne favorisent pas la performance (ils peuvent même être contre-productifs), et ne préviennent pas les blessures (recul du seuil de la douleur).
Il est recommandé de privilégier des exercices dynamiques (contraction – étirement).
Les étirements réalisés juste après une séance intense (ou une compétition) ne diminuent pas l’effet des courbatures. Ils pourraient même aggraver les micro-lésions dues à l’effort.
Alors, on n’en fait pas ?
Eh bien, si !
Car, une longue séance (20 à 30 minutes) d’étirements statiques (de 20 à 30 secondes), réalisée longtemps après un effort intense (au moins une heure et demi après, ou le lendemain), dans des conditions optimales (au calme, à une température confortable) permet de garder une bonne souplesse articulaire (amplitude de mouvement).
Les mouvements doivent être lents et sans à-coup.
La limite de l’étirement se situe au ressenti de la première douleur.
Il faut expirer pendant l’étirement, inspirer sur le relâchement.
Le moment dédié aux étirements devient alors une séance à part entière de l’entraînement.
Source :
Trail court, long et ultra par Pascal Balducci (édition outdoor-édition)
Dossier spécial étirements par Alexandre Garin (lepape-info.com)
Les étirements par Philippe Baudouin (sport-passion.fr)